Du jamais vu. La hausse des prix de l’immobilier portugais vient d’atteindre le taux historique de +13% au second trimestre. C’est simplement la plus forte hausse jamais enregistrée dans l’histoire du Portugal, et les prix n’ont jamais été aussi élevés. Avec la hausse des taux de la BCE, une chute brutale n’est pas à exclure. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dis tout sur ce record de hausse des prix de l’immobilier.
C’est Instituto Nacional de Estatística INE portugais qui annonce ce record historique. Au 2e trimestre 2022, l'indice des prix des logements portugais (IPH) a augmenté de 13,2 % en glissement annuel, soit 0,3 point de pourcentage au-dessus du trimestre précédent. La hausse des prix a été plus prononcée dans les logements existants (14,7 %) que dans les logements neufs (8,4 %).
Par rapport au trimestre précédent, l'IPH progresse de 3,1% (3,8% au 1er trimestre 2022). Dans ce cas également, le taux de variation de l'indice des logements existants (3,9 %) a dépassé celui des logements neufs (0,6 %).
Entre avril et juin 2022, 43.607 maisons ont été vendues / achetées, pour un total de 8,3 milliards d'euros, soit une augmentation de 4,5 % et 19,5 %, respectivement, par rapport à la même période de l'année précédente.
Au 2ème trimestre 2022, 38 181 logements (87,6% du total) ont été acquis par les Ménages, pour un montant de 7,2 milliards d'euros (86,7% du total). Au cours du trimestre de référence et malgré la légende urbaine qui veut que ce sont les étrangers qui font grimper les prix de l’immobilier, les acquéreurs ayant leur résidence fiscale hors du Portugal ont représenté seulement 6,4% du nombre total de transactions (2.783 logements), correspondant à 11,9% de la valeur totale des transactions.
Cette hausse historique des prix de l’immobilier portugais n’augue rien de bon. Avec la hausse des taux de la Banque Centrale Européenne et donc un renchèrissement du coût pour emprunter, c’est une baisse brutale des prix de l’immobilier qui attend le marché portugais comme celui d’autres pays. L’Angleterre par exemple a déjà annoncé attendre une baisse de presque 10% dans certaines zones du pays.