Une émeute a éclaté à l’aéroport de Porto, plus précisément au seins des installation du Centro de Instalação Temporária (CIT), prévu pour accueillir les migrants en situation irrégulière. Selon le journal portugais Expresso, ce jeudi, 11 de ces migrants, tous marrocains, ont provoqué une violente émeute et ont détruits les murs, chaises et tables des installations de la SEF (Service des Étrangers et des Frontières) où ils sont retenu depuis 60 jours. Le groupe, comprenant des migrants marocains arrivés par barque il y a quelques semaines, a été détenu après l’intervention de l’unité spéciale de la police portugaise. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur cette émeute à l’aéroport de Porto.
Onze migrants ont été arrêtés ce jeudi à l'aéroport de Porto, après avoir mené une violente émeute au Centre d'installation temporaire (CIT), où ils sont détenus depuis près de 60 jours. L'incident a commencé après que le groupe a été informé de la décision judiciaire qui les obligera à rester encore 30 jours dans les installations de la SEF, a déclaré le journal Expresso.
Selon une réponse de la SEF envoyée au journal Expresso, les 11 hommes faisaient partie du groupe de 22 marocains interceptés par la police maritime le 15 juin, alors qu'ils s'apprêtaient à démarquer à Praia Vale do Lobo, à Loulé. Ils ont réagi "violemment" à la décision judiciaire de prolonger de 30 jours le séjour des hommes, prise "en attendant l'autorisation des autorités marocaines de procéder à leur éloignement, compte tenu des contraintes en vigueur dans le cadre de la lutte contre la pandémie de covid-19. "
La SEF a rappelé que trois citoyens de ce groupe s'étaient déjà échappés de cet espace le 3 juillet. Les troubles ont conduit à l'intervention du Corps d'Intervention de l'Unité Spéciale de la PSP et ont causé de gros dégâts aux installations.
Insatisfaits de ne pouvoir quitter les installations de la SEF, les migrants ont détruit des chaises, des tables et même les murs de cet endroit. Aussi, ils ont également agressé un autre citoyen étranger détenu au même endroit.
La violence utilisée par le groupe a forcé l’arrivée du Corps d'Intervention Spécial de la PSP, ce qui a calmé les émeutiers. Les migrants ont ensuite été arrêtés par les inspecteurs de la SEF et seront traduits en justice aujourd'hui pour s'informer des mesures de coercition. Le directeur des installations de la SEF a indiqué au journal Observador que les dégâts sont considérables.