Le président de la république portugaise Marcelo Rebelo de Sousa a annoncé la dissolution de l’assemblée nationale portugaise, et ce pour la huitième fois de son histoire. Celle-ci avait rejeté le budget de l’état 2022 présenté par le gouvernement socialiste d’Antonio Costa. Des élections législatives anticipées vont être convoquées pour le 30 janvier. Lisbob, l’assistant des expats, vous dit tout sur cette crise politique au Portugal.
C’est un nouveau chapitre qui s’écrit dans la crise politique que traverse le Portugal. Après avoir confirmé la dissolution de la composition actuelle du Parlement, par la voix du Président de la République Marcelo Rebelo De Sousa, les députés portugais ont désormais un agenda de travail qui s'achève le 26 novembre.
Les élections législatives ont été avancées au 30 janvier. « Une semaine et un jour après le rejet du budget 2022, je suis en mesure de vous informer que j'ai décidé de dissoudre l'Assemblée de la République et de convoquer des élections pour le 30 janvier 2022 ». C'est par ces mots que Marcelo Rebelo de Sousa a scellé, jeudi à 20h00, le dessin de l'horizon proche du pays politique.
Dans un discours diffusé à la télévision le président portugais a affirmé que, "dans des moments comme celui-ci, il y a toujours une solution en démocratie, sans dramatisation ni peurs, cela fait partie de la vie même de la démocratie : redonner la parole au peuple".
Concernant la date choisie, il a fait valoir que la "campagne électorale, ainsi que les débats audiovisuels qui doivent la précéder sont, à tous égards, indésirables, et peuvent être le chemin vers une augmentation de l'abstention", évoquant la période de Noël et du nouvel an. Le Portugal va donc entamer les festivités de fin d’année la tête dans les élections législivatives qui s’annoncent plus qu’intéressantes, avec la défaite du PS dans la capitale portugaise et la fin de la cohabitation.
