Cela fait depuis plus de 6 mois maintenant que les discothèques et stades du Portugal sont fermés au public. Alors que l’UEFA souhaite commencer à accueillir des personnes dans les stades à partir du mois d’octobre, et alors que le nombre quotidien de décès ne fait que stagner depuis plusieurs mois, la Direction Générale de la Santé portugaise invite à la prudence et a déclaré que la réouverture des discothèques et des stades au public ne se fera pas dans un proche avenir. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur cette déclaration de Graça Freitas.
Danser dans les boites de nuits de pink street ou bien supporter son équipe favorite portugaise dans les stades, ce ne sera pas pour demain. C’est ce qu’a indiqué la DGS. Le retour des supporters dans les stades de football et la réouverture des clubs n’aura pas lieu "dans un proche avenir", selon la directrice générale de la Santé, qui a expliqué qu'en raison du retour à l'école, il faut être "prudent et échelonné ".
Interrogée sur le sujet ce mercredi lors de la conférence de presse sur la pandémie de coronavirus au Portugal, Graça Freitas a rappelé que, dans les semaines à venir, il y aura une augmentation de la mobilité des personnes avec l'ouverture de l'année scolaire, ce qui peut conduire à augmentation du nombre de cas de covid-19.
Graça Freitas a précisé : "Nous faisons attention de ne pas essayer d'autres mesures qui peuvent conduire à davantage de contacts. Nous devons être prudents et échelonnés, ouvrir d'autres activités au fur et à mesure que nous en stabilisons d’autres. Nous devons considérer le public dans les stades et l'ouverture des discothèques dans ce cadre plus large, et ce ne sera certainement pas dans un proche avenir. Il faut voir comment se déroulera le retour à l'école et son impact sur les chiffres."
Concernant une date précise pour le retour du public dans les stades et la réouverture des boîtes de nuit, la directrice générale de la santé a expliqué qu'il n'y a toujours pas de prévision. Le secteur de la nuit et du sport sont parmi les plus impactés par la crise économique liée au mesures de lutte contre le coronavirus.