Le président de la république portugaise Marcelo Rebelo de Sousa s’est exprimé ce jeudi 25 février, à la suite de la rénovation de l'actuel état d'urgence jusqu'au 16 mars, et a souhaité un déconfinement après Pâques, et ce “par prudence”. Il a également indiqué que les écoles seraient les premières à rouvrir et que le déconfinement se fera par phase. Le temps de préparer le passeport européen ? Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur le déconfinement après Pâques au Portugal.
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Le président de la République portugaise Marcelo Rebelo de Sousa s'est adressé au pays depuis le palais de Belém à la suite de la rénovation de l'actuel état d'urgence jusqu'au 16 mars. Dans une déclaration faite au pays, le président de la République a déclaré que "nous avons considérablement réduit le nombre d'infectés et de décès et l'indicateur de propagation du virus a atteint les valeurs les plus basses de l'année".
Mais ce n’est pas suffisant pour déconfiner : "il est très tentant de défendre qu'il faut déconfiner et rouvrir le plus tôt possible, et les écoles seraient les premières à profiter de ce déconfinement". En effet le seuil de 200 patients en soins intensifs ne sera pas atteint avant fin-mars/début avril, et c’est cet indicateur qui est privilégié pour déconfiner. L’idée de construire un hôpital dédié aux patients covid ne l’a visiblement pas traversé l’esprit.
Le président de la république a balayé les espoirs d’un déconfienemt rapide, et a démonté les arguments de ceux qui défendent cette position. D'autre part, il a souligné que, "en raison du retard dans la livraison des vaccins, il n'y aura probablement pas de vaccination suffisante le mois prochain et qui garantit tout ce que nous voulons garantir, dès les écoles".
Marcelo Rebelo de Sousa a promis plus "de tests et de dépistages plus larges pour les plus urgents. Dans le cas des écoles avec des tests simples, rapides mais fiables ». Il défend donc qu'il faut "gagner l'été et l'automne de cette année jusqu'à Pâques".
Il a même osé utiliser des citations historiques comme “un peuple qui ne connaît pas son histoire est condamné à la répéter. Nous connaissons bien l'histoire de la pandémie de cette année. Nous ne ferons pas les mêmes erreurs”.
Bref, il ne faut pas espérer un déconfinement avant Pâques au Portugal.