C’est une bonne nouvelle pour le Portugal et pour l’Algarve. La Grande-Bretagne vient en effet d’annoncer que le pays allait intégrer de nouveau la liste des pays sûrs, c’est-à-dire inclus dans les pays avec lesquels il existe un corridor aérien. Les personnes se rendant en Grande-Bretagne après avoir été au Portugal ne devront plus faire de quarantaine obligatoire. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur cette bonne nouvelle pour le Portugal.
Le Portugal sera inclus dans la liste des corridors aériens au Royaume-Uni, c'est-à-dire que la quarantaine ne sera plus requise pour ceux qui arrivent du Portugal. Le secrétaire britannique aux transports, Grant Shapps, a déjà confirmé la bonne nouvelle pour le tourisme portugais, fortement dépendant des touristes britanniques qui ont désertés le Portugal et l’Algarve cet été.
Dès 4 heures du matin samedi 22, le Portugal (Madère, Porto Santo et les Açores compris), entre officiellement dans la liste des couloirs aériens, liste disponible sur le site du gouvernement britannique, ce qui laisse l'indication que tout peut être changé, selon l'évolution de la pandémie.
La nouvelle que le Portugal ne ferait pas partie du corridor aérien avec le Royaume-Uni a été une vraie douche froide sur les opérateurs du secteur touristique national, qui comptaient sur ces visiteurs cet été pour récupérer une partie des résultats perdus du fait de la pandémie. Le Royaume-Uni est l'un des plus gros émetteurs de touristes dans le pays. En effet le marché britannique, en 2019, était responsable de 2,1 millions de clients, de 9,4 millions de nuitées et de près de 3,3 milliards d'euros de revenus touristiques, selon les données de Turismo de Portugal.
L'Algarve est l'une des principales destinations de ces touristes, suivie de Madère. Mais, si l'année dernière il y avait une croissance des trois indicateurs mentionnés ci-dessus, la pandémie a fait raconter 2020 une autre histoire. De janvier à mai (données disponibles), le nombre de clients britanniques a chuté de près de 68%, les nuitées ont baissé de 66% et les revenus touristiques ont baissé de près de 55% sur un an.