Le Portugal est en confinement depuis le 15 janvier et le gouvernement, par le biais de sa ministre de l’état Mariana Vieira da Silva, a mis les choses en clair afin de calmer les espoirs d’un déconfinement rapide. Non, celui-ci n’aura pas lieu pour tout de suite. En effet la fin du confinement en cours ne devrait pas intervenir avant fin mars voire même un déconfinement après Pâques (soit le 4 avril) afin d’éviter un redémarrage trop brusque de l’épidémie. Il y a actuellement un peu plus de 600 personnes en soins intensifs, chiffre visiblement trop élevé pour un petit pays qui se permet tout de même de mettre à l’arrêt son économie. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout la prolongation du confinement au Portugal.
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La ministre d'état et de la présidence, Mariana Vieira da Silva, a averti que le nombre "extrêmement élevé" d'hospitalisations en réanimation dû au covid-19 au Portugal ne permet pas de penser à un déconfinement rapide. Lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres, Mariana Vieira da Silva a été interrogée sur l'évolution des chiffres de la pandémie au Portugal, qui a enregistré ce jeudi 105 décès liés au covid-19 et 1.944 nouveaux cas d'infection par le nouveau coronavirus, selon la direction générale de la santé portugaise.
La baisse du nombre de personnes infectées montre "le succès des mesures" en vigueur et la ministre a rappelé que ce n'est pas le seul facteur à prendre en compte, puisqu'il est nécessaire d'analyser la capacité de réponse du système national de santé ainsi que le nombre de décès. Ces dernières variables, malgré la tendance à la baisse, ne permettent pas d'anticiper un déconfinement dans un avenir proche.
Le Portugal comptait ce jeudi 18 février 680 personnes hospitalisées en unités de soins intensifs. "C'est un chiffre très élevé, il reste, à l'exception du mois de décembre, le chiffre le plus élevé que nous ayons eu sur toute cette année et c'est un chiffre qui n'est pas compatible avecun déconfinement dans un proche avenir », a prévenu la minsitre.
Un pays qui n’est donc pas en mesure de se payer un hôpital dédié au covid-19, de former des docteurs et infirmières nécessaires, ou bien de supporter 680 personnes en soins intensifs, mais qui peut se permettre de mettre à l ‘arrêt pendant plusieurs mois l’économie de tout un pays, ce qui lui coutera plus cher au final, que ce soit en argent ou en vie avec les dégâts physiques et physchiques liés aux confinements, pertes d’emploi et difficultés à sociabiliser….