Serait-ce pour forcer la main ? Le président ukrainien Zelensky a annoncé que plusieurs pays dont le Portugal étaient disponibles pour envoyer des chars d’assaut en Ukraine. Problème, le Portugal n’a officiellement pas encore pris de décision à ce sujet ! Le Portugal, pays historiquement pacifique, participera-t-il à l’escalade guerrière ? Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et vous dit tout sur l’envoi de chars d’assaut en Ukraine.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a annoncé que le Portugal serait "disponible" pour envoyer des chars d'assaut en Ukraine, alors que des pays tels que le Royaume-Uni, la Pologne et la Finlande ont déjà exprimé leur intérêt pour le faire. Cette annonce intervient dans un contexte de tensions entre l'Ukraine et la Russie, qui ont été accentuées ces derniers mois.
Selon Zelensky, les pays de l'Union européenne sont "motivés" et souhaitent "soutenir" l'Ukraine en ce qui concerne l'envoi de chars d'assaut, mais ils attendent encore des "documents" de l'Allemagne, qui doit donner son accord pour cette opération. Il a souligné que plusieurs pays, comme la Pologne, la Finlande, l'Espagne et le Portugal, sont prêts à fournir un petit nombre de chars d'assaut à l'Ukraine.
“To be honest, Finland, Portugal, Spain and many other countries are ready to provide small amount of tanks – a number of tanks they have”
— TRT World Now (@TRTWorldNow) January 19, 2023
President Volodymyr Zelenskyy calls for urgency in arms supplies to Ukraine pic.twitter.com/S0T1bpb6Zn
Le ministère portugais de la défense nationale a indiqué qu'un groupe de soutien à l'Ukraine se réunirait vendredi à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, pour discuter des prochains pas à suivre pour soutenir les autorités ukrainiennes. La ministre Helena Carreiras sera présente lors de cette réunion, durant laquelle tous les sujets seront discutés.
Il est important de noter que l'envoi de chars d'assaut en Ukraine pourrait être considéré comme une provocation par la Russie, qui a déjà accusé l'Ukraine de vouloir utiliser ces véhicules pour lancer une offensive contre les régions séparatistes soutenues par Moscou. L'Allemagne et d'autres pays de l'Union européenne ont appelé à la prudence et à une résolution pacifique de la crise.
