La frontière entre l’Espagne et le Portugal est fermée depuis le mois de janvier et ils n’est pour l’instant pas prévu de la rouvrir mlagré l’évolution positive de la situation sanitaire dans les deux pays voisins. Ce samedi 24 avril, des manifestations ont eu lieu des deux côtés de la frontière afin de réclamer la réouverture complète de celle-ci, et des centaine de commerçants et de travailleurs transfontaliers ont pu exprimer leur mécontentement. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur ces manifestations pour la réouverture des frontières entre l’Espagne et le Portugal.
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Les manifestation des commerçants de Chaves et Verín a été suivie par un plus grand nombre d'Espagnols, qui ont coupé la circulation afin d’exiger que les gouvernements ibériques rouvrent les frontières, compte tenu des impacts économiques de la pandémie.
À l'heure convenue, à 19 heures, les commerçants de Feces de Abaixo, en Galice, avec le soutien des voisins de Verín, ont brandis une bannière avec la phrase galicienne “Apertura da Fronteira Xá” (ouverture des frontières maintenant) et se sont dirigés vers la frontière entre le Portugal et l'Espagne, en coupant le trafic dans les deux sens pendant environ 40 minutes.
Ces commerçants ont exigé la réouverture de la frontière, qui a été fermée pour la deuxième fois depuis le 31 janvier en raison de la pandémie de covid-19 et ont organisé cette manifestation pour le deuxième vendredi consécutif, à laquelle ont participé pour la première fois des commerçants de Chaves.
Les villes de Chaves et Verín, distantes de 28 km, forment une eurocité depuis 2008, un projet de coopération transfrontalière au niveau européen qui consiste à partager une carte de résident donnant accès à des piscines, des bibliothèques, des événements, des formations ou des concours, ainsi qu'un agenda culturel et plus récemment les transports des deux côtés de la frontière.
Cependant, les commerçants n'ont pas pu se réunir lors de la manifestation de ce vendredi car les Portugais, en plus petit nombre, sont restés bloqués près du point de passage autorisé à Vila Verde da Raia, tandis que les Galiciens ont avancé sous contrôle espagnol jusqu'à la limite de la frontière, au pont sur la rivière Tâmega qui délimite les deux pays.