Avec l’annonce par le président de la république portugaise du retour de l’état d’urgence “préventif”, le premier ministre Antonio Costa a quant à lui détaillé ce samedi 7 novembre les mesures qui seront en place dans les 121 municipalités qui sont concernées, et ce afin de combattre l’épidémie de coronavirus. La mise en place d’un couvre-feu dans ces zones est confirmée, de 23h à 5h en semaine et à partir de 13h le weekend. Il sera également obligatoire se faire tester pour accéder à certains lieux. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur la mise en place du couvre-feu au Portugal.
Le gouvernement portugais a décidé de décréter le couvre-feu entre 23 heures et 5 heures du matin en semaine, à compter du lundi 9 et jusqu'au 23 novembre, et ce dans les 121 municipalités les plus touchées par la pandémie de coronavirus.
L'exécutif portugais a également déterminé que, le week-end, le couvre-feu commencera à 13 h 00 dans les mêmes 121 municipalités. Le premier ministre Antonio Costa a justifié ces nouvelles mesures par le fait que ce samedi 9 Novembre il y a eu plus de 6.000 nouveaux cas positifs de covid-19 et 2.420 personnes hospitalisées, dont 366 en réanimation.
🔴 Em direto: Conferência de imprensa do Conselho de Ministros Extraordinário https://t.co/kB58BNEE41
— República Portuguesa (@govpt) November 7, 2020
Il existe des exceptions pour pouvoir se déplacer pendant ces horaires de couvre-feu, telles que:
Voyage d'affaire;
Retour au domicile;
Situations d'urgence;
Promenade “d’hygiéne” à proximité du logement;
Et enfin pour sortir les animaux de compagnie.
Il est également question de l’obligation de se faire prendre la température, voire même de se faire tester afin d’accéder à certains lieux et services.
En effet, l’état d’urgence “préventif” instauré permet le contrôle obligatoire de la température lors de l'accès aux lieux de travail, aux établissements d'enseignement, aux moyens de transport, aux services ou aux établissements publics, aux espaces commerciaux, culturels ou sportifs, aux structures résidentielles, aux établissements de santé, aux prisons ou aux centres éducatifs. Et il ne sera pas possible de le refuser. En effet selon le communiqué du Conseil des ministres, "l'accès au lieu peut être interdit chaque fois qu'il y a un refus de mesurer la température corporelle ou que la personne présente un résultat supérieur à la température corporelle normale".
L’état d’urgence permet également l’obligation de réaliser des tests de diagnostic rapide afin de pouvoir rentrer dans certains établissements de santé, foyers et unités intégrées du Réseau National de Soins Continus Intégrés, les établissements d'enseignement, ainsi qu'à l'entrée et à la sortie du territoire continental, les établissements pénitentiaires et autres désignés par la DGS.