L’épidémie de coronavirus touche durement l’Europe et notamment l’Italie et l’Espagne, principaux foyers européens. L’Italie comptait un peu plus de 15.000 décès liés au coronavirus ce samedi, tandis que l’Espagne approchait les 13.000, avec pour chacun des journées approchant les 1.000 morts. Le Portugal quant à lui est le 15ème pays au monde le plus touché en nombre de personnes infectés par le covid-19. Néanmoins, les mesures de confinement mises en place dans les différents pays semblent petit à petit porter leurs fruits et amènent des lueurs d’espoir. Lisbob, l’assistant des expatriés au Portugal, vous donne plusieurs raisons de garder espoir face à cette épidémie de coronavirus.

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Italie

L’Italie a été le premier pays européen gravement touché par l’épidémie de coronavirus. C’est aussi le pays qui a imposé le plus tôt des mesures de confinement à sa population, en commençant par la Lombardie avant de les étendre à l’ensemble du pays.

Le 27 mars, l’Italie enregistrait 919 décès en une journée. Depuis, le nombre de morts journaliers semble baisser pour atteindre 681 ce samedi. Aussi, le nombre quotidien de personnes infectés par le coronavirus semble aussi avoir vu son pic dépassé. En journée du 21 mars, 6.557 nouvelles infections étaient enregistrées. Ce samedi, 4.805 nouveaux cas sont apparus. La tendance devra se confirmer pour les prochains jours et semaines à venir afin de pouvoir crier victoire, mais les chiffres sont encourageants.

Aussi ce samedi et pour la première fois depuis le début de l’épidémie, le nombre de personnes en réanimation a baissé, avec 75 personnes en moins comparé au jour précédent, une tendance que tout le monde souhaite se voir confirmer.

Espagne

L’Espagne a vu l’épidémie de coronavirus toucher son territoire un peu plus tard que l’Italie. Cependant, le nombre de cas de personnes infectées a dépassé celui de l’Italie depuis quelques jours pour atteindre 130.759 ce samedi, soit le deuxième pays le plus touché au monde derrière les États-Unis. Le système de santé espagnol est au bord de la rupture depuis plusieurs semaines, mais les mesures de confinement, parmi les plus strictes du monde, semblent avoir des effets positifs.

Mis en place quelques jours après l’Italie, le confinement a permis de inverser la tendance de la courbe, et il semblerait que le “plateau” ai été atteint.

Après un pic quotidien de 8.271 nouveaux cas en date du 26 mars, l’Espagne voit ce chiffre baissé. Aussi du côté des décès, un pic semble avoir été atteint le 2 avril avec 961 morts liés au coronavirus. Ce dimanche ce chiffre est de 471. pour les dernières 24 heures, soit une baisse significative.

De plus, le nombres de personnes guéries du coronavirus est assez élevé en Espagne avec un taux 30%, permettant d’enlever de la tension sur le système de santé. La tendance devra être confirmée dans les prochains afin d’envisager un relâchement du confinement, pour l’instant prévu jusqu’au 26 avril.

Portugal

Le Portugal a été atteint relativement tard par l’épidémie de coronavirus en comparaison à son voisin espagnol. Les premiers cas se sont déclarés début mars pour atteindre plus de 10.000 ce samedi, faisant du Portugal le 15ème pays le plus touché au monde en terme de personnes infectées. Possédant un système de santé public moins robuste que ses équivalents espagnols et italiens, le Portugal ne peut pas se permettre d’avoir des chiffres équivalents et a donc mis en place des mesures de confinement.

Avec un confinement “naturel” dû à sa ruralité et avec une seule frontière terrestre, le Portugal a su utilisé ses atouts pour permettre de contenir une explosion de l’épidémie sur son territoire. Le nombre de nouveaux cas quotidiens semble baisser depuis 4 jours après un pic à 1.035 le 31 mars, pour atteindre 638 ce samedi 4 avril. Du côté des décès c’est différent car le nombre maximum de morts liés au coronavirus a été enregistré ce vendredi 3 avril avec 37 décès. Cependant cela est normal car la courbe du nombre d’infectés baisse avant celle des décès.

Le taux de mortalité est plutôt bas au Portugal avec 2,53%, soit 4 fois moins qu’en Espagne ou en Italie.