Le Portugal comme d’autres pays européens fait face à une crise énergétique sans précédant. Après s’être engagé auprès de Bruxelles à réduire sa consommation d’énergie, le Portugal étudie la possibilité d’instaurer une sorte de couvre-feu énergétique et de fermer plus tôt les commerces et services. Cette mesure rencontre des avis partagés. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dis tout sur le couvre-feu énergitique qui vient.
Moins de commerces = moins d’énergie consommée ? C’est en tout cas le chemin que semble prendre le Portugal. L'agence portugaise de l'énergie (Adène) a en effet exiger des commerçants des contributions à l'élaboration du plan d'économies d'énergie, qui devrait être connue d'ici la fin du mois d’août.
La confédération du commerce et des services du Portugal (CCP) a déclaré qu'elle est disponible pour discuter de la réduction des heures d'ouverture des établissements, actuellement au-dessus de la moyenne européenne, afin de faire des économies d'énergie. Le Portugal possède en effet des horaires d’ouvertures très amples en comparaison à la France par exemple, avec des centres commerciaux ouverts jusque tard dans la soirée.
"La CCP est disponible pour discuter de mesures plus structurelles, telles que la réduction des heures d'ouverture étendues dans le commerce et les services", a déclaré dans un communiqué la confédération, notant que "le Portugal a une moyenne hebdomadaire de fonctionnement bien supérieure à la moyenne européenne".
Comme mesures à adopter à court terme, la CCP a admis contrôler les températures dans les établissements commerciaux ou les bâtiments de services et réduire l'éclairage nocturne (vitrines et éclairage public), comme cela est adopté dans d'autres pays européens, mais a averti de la « nécessité d'assurer renforcement de la sécurité et de la police ».
Le Portugal emboîte donc le pas d’autres pays européens afin de faire face a la baisse des approvisionnements en énergie, et prépare comme l’Italie un couvre-feu énergétique. Le pays étudie déjà la possibilité d’instaurer des mesures plus contraignantes sans avoir à déclarer l’état d’urgence et tout en respectant la constitution.
