La fin de l’abondance ? Après s’être engagé à envoyer des chars d’assaut (pour l’instant inopérationnels) à l’Ukraine, il semblerait que le Portugal ait fait les fonds de tiroir et qu’il n’y a plus rien à donner. La ministre de la défense a en effet indiqué que le Portugal ne pouvait plus fournir d’armes à l’Ukraine, qui devra en trouver ailleurs.. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et vous dit tout sur la fin de l’envoi d’armes du Portugal vers l’Ukraine.
Le Portugal, pays membre de l'OTAN, est confronté à un dilemme délicat. D'un côté, il soutient l'appel du secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à aider l'Ukraine en fournissant davantage d'armes. De l'autre, le Portugal doit équilibrer son aide à Kiev tout en maintenant ses propres capacités de défense nationale.
La ministre portugaise de la défense, Helena Carreiras, a récemment déclaré que le Portugal ne peut pas fournir davantage d'armes à l'Ukraine pour le moment. Bien que le Portugal ait promis des chars Leopard 2 pour mars, il ne peut pas se permettre de sacrifier ses propres capacités de défense nationale pour répondre aux demandes de l'OTAN.
En effet, Mme Carreiras a souligné que l'aide fournie par le Portugal à l'Ukraine ne se limite pas aux dons de matériel, mais inclut également la formation, l'entretien et la maintenance des ressources militaires. Cette aide coordonnée est vitale pour assurer que les armes fournies par le Portugal sont efficaces et opérationnelles sur le terrain.
Cependant, les États membres de l'OTAN qui aident les forces armées ukrainiennes doivent également se concentrer sur les réserves de guerre, les munitions et le développement industriel. Les pays membres doivent tenir compte du message de Jens Stoltenberg selon lequel l'alliance militaire doit augmenter la production de munitions.
Dans l'ensemble, la décision du Portugal de ne pas fournir davantage d'armes à l'Ukraine pour le moment est compréhensible compte tenu des contraintes auxquelles le pays est confronté. Le Portugal est en train de trouver un équilibre entre aider Kiev et maintenir ses propres capacités de défense nationale, ce qui est un défi important pour tous les pays membres de l'OTAN qui cherchent à soutenir l'Ukraine. La situation est complexe, mais il est clair que l'OTAN doit travailler en étroite collaboration avec ses membres pour trouver une solution à long terme à ce dilemme difficile.
