Alors qu’il est tenu de se présenter tous les 15 jours au commissariat et qu’il est accusé dans une affaire en cours, le néonazi Mário Machado a été autorisé par la justice portugaise de se rendre en Ukraine afin d’y combattre les forces russes, en compagnie de 8 autres portugais. Le Bloco de Esquerda ainsi que le parti communiste portugais demandent des comptes sur sa “libération”. SOS racisme dénonce la légitimation d’un nazi par le Portugal. Lisbob, l’assistant des expatriés au Portugal, vous dit tout sur l’envoi de néonazi portugais en Ukraine.
Le néonazi portugais Mário Machado n'est plus obligé de se conformer à la mesure coercitive des présentations toutes les deux semaines au Commissariat, au moins pendant qu’il sera en Ukraine pour combattre les forces russes.
En effet Mário Machado, qui est actuellement accusé dans une affaire d'incitation à la haine raciale et à la violence sur les réseaux sociaux, étant mis en examen pour le délit de possession d'arme prohibée, avait déjà annoncé qu'il partirait pour l'Ukraine avec un groupe de Portugais d’extrême-droite.
Mário Machado est une figure trés connue de l’extrême-droite portugaise et a été lié à plusieurs organisations telles que le “Movimento de Ação Nacional”, la “Irmandade Ariana” et “Portugal Hammerskins”, la branche portugaise de la Hammerskin Nation, l'un des principaux groupes néonazis et suprématistes blancs aux États-Unis.
Selon l'hebdomadaire Expresso, qui fournit des informations, l'autorisation a été donnée par un juge portugais du tribunal d'instruction criminelle, qui a jugé les arguments de l'accusé acceptables, compte tenu de la situation internationale actuelle.
Selon la même source, Mário Machado dirigera un groupe de huit Portugais qui ont quitté le Portugal ce dimanche 20 mars. L'information a été confirmée à Rádio Renascença par l'avocat José Manuel Castro, qui défend Mário Machado.
"Ce que le tribunal a autorisé, c'est la fin des présentations bimensuelles de Mário Machado pendant qu'il combat en Ukraine pour des raisons humanitaires et s'il se retrouve impliqué dans des situations de conflit et de combat, ce qui est normal dans une guerre, il peut aussi se battre, mais cela dans un aspect défensif », a-t-il confié à Radio Renascença.
