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Le nombre de décès quotidiens en Espagne dus au coronavirus remonte à 567, mais la tendance à la baisse se poursuit

L’Espagne montre des chiffres encourageants. Deuxième pays au monde avec le plus grand nombre d’infectes au coronavirus, les chiffres semblent être positifs. Le nombre de morts au cours des dernières 24 heures en Espagne liés au coronavirus s'élève à 567 victimes ce mardi, une légère augmentation par rapport aux 517 décès de lundi, bien que le taux de croissance soit similaire à celui de la veille (environ 3 %). Si le maximum journalier a été atteint il y a 12 jours avec 950 décès, depuis vendredi dernier, le nombre quotidien de décès est d'environ 600 - avec de petites variations - confirmant une tendance à la baisse, bien que la barrière des 18.000 décès ait déjà été dépassée (18.056 au total). Du côté des nouvelles infections, les chiffres sont aussi positifs avec une augmentation de seulement 2%. L’état d’urgence est pour le moment maintenu jusqu’au 25 avril minimum. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur les chiffres encourageants de l’épidémie de coronavirus en Espagne.

L'Espagne enregistre son nombre de décès le plus bas depuis 17 jours, et son taux de nouveaux cas le plus bas depuis le début de l'épidémie

L'Espagne enregistre son nombre de décès le plus bas depuis 17 jours, et son taux de nouveaux cas le plus bas depuis le début de l'épidémie

Le nombre de morts au cours des dernières 24 heures en Espagne liés au coronavirus s'élève à 567 victimes ce mardi, une légère augmentation par rapport aux 517 décès de lundi, bien que le taux de croissance soit similaire à celui de la veille (environ 3 %). Si le maximum journalier a été atteint il y a 12 jours avec 950 décès, depuis vendredi dernier, le nombre quotidien de décès est d'environ 600 - avec de petites variations - confirmant une tendance à la baisse, bien que la barrière des 18.000 décès ait déjà été dépassée (18.056 au total).

Fernando Simón, directeur du Centre de coordination des alertes et des urgences sanitaires (CCAES), est retourné mardi à son poste au ministère de la Santé après s'être remis du coronavirus et a évalué ces données: «Nous continuons à avoir des décès, avec une tendance à la baisse, mais la vérité est que ce sont encore des chiffres que nous devons réduire au plus vite ».

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Quant au nombre de personnes infectées, elles sont 3.045 de plus que la veille, soit un total de 172.541, avec une croissance inférieure à 2%. De l'avis de Simon, "les tendances que nous observons sont bonnes, le nombre de cas diminue" mais "les données doivent être évaluées avec un peu de précaution", d'autant plus qu'au cours des derniers jours il y a eu plusieurs congés.

En outre, il convient de garder à l'esprit que les données sur les week-ends, publiées les dimanches et lundis, comportent généralement une sous-déclaration des cas et des décès. Pendant ce temps, les guéris croissent de 2.777 à 67.504 personnes (environ 40% du total des personnes infectées). "Les données que j'aurais aimé n'ont pas encore été produites, c'est-à-dire qu'il y ait plus de cas guéris que de nouveaux cas", a expliqué l'expert.

Selon les données des autorités sanitaires espagnoles, l'augmentation du nombre de patients en unité de soins intensifs (USI) et hospitalisés est restée à 2%. "Nous savons que dans ces deux endroits, dans les lits d'hôpitaux et surtout en USI, il y a un effet d'accumulation, de sorte que, bien que les chiffres soient meilleurs que la semaine dernière, ils sont toujours dans une situation de stress élevé, surtout sachant que ce nombre de lits en soins intensifs a considérablement augmenté ces dernières semaines pour répondre à la pandémie ", a déclaré Simon.

Nombre quotidien d’infections

Nombre quotidien d’infections

Nombre quotidien de décès

Nombre quotidien de décès

Le ministère de la santé espagnole a comptabilisé 26.672 professionnels de la santé infectés depuis le début de l'épidémie, bien qu'il n'y ait pas de données sur le nombre de malades. "Une grande partie d'entre eux sont déjà retournés au travail", a expliqué le porte-parole du CCAES, après avoir constaté que la gravité de la maladie était généralement plus faible chez les agents de santé que dans la population générale (bien qu'une vingtaine soit décédée des suites de cette cause). "Il sera nécessaire d'étudier plus tard pourquoi cela a été le cas, cela peut être dû à des facteurs tels que leur âge moyen étant inférieur à celui de la population ou au fait qu'une détection précoce a été possible dans plus de cas", a-t-il souligné.

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