L’Algérie, via son ministère de l’énergie, a menacé l’Espagne de lui couper les livraisons de gaz dont elle est le principal fournisseur. Dans un contexte de forte tension internationale et de flambée des prix, l’Algérie accuse l’Espagne de revendre le gaz qu’elle achète au Maroc, via le gazoduc coupé en octobre 2021.
Le ministre algérien des Mines et de l'Energie, Mohamed Arkab, a indiqué dans un communiqué avoir été notifié aujourd'hui "par message électronique, par son homologue espagnole, Teresa Ribera, de la décision de l'Espagne d'autoriser l'exploitation, en flux inverse, du Maghreb-Europe Gazoduc (GME)".
"Les quantités de gaz naturel algérien livrées à l'Espagne, dont la destination n'est autre que celle prévue dans les contrats, seront considérées comme une rupture d'engagements contractuels et, de ce fait, pourront entraîner la rupture du contrat qui lie Sonatrach [Etat pétrolier société algérienne] à ses clients espagnols », a-t-il ajouté.
En clair, couper le robinet de gaz, ce qui serait catastrophique pour l’Espagne mais également pour le Portugal. L'Espagne, pour sa part, a démenti aujourd'hui la vente de gaz naturel de l'Algérie au Maroc.
L’inflation a même augmenté de 3 % en mars par rapport à février, sa plus forte augmentation mensuelle depuis 2002, lorsque la méthodologie de cette statistique a été modifiée pour mieux refléter les tendances du marché.