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Un espagnol sur deux pense que le coronavirus a une origine "intentionnelle"

L’épidémie de coronavirus a fortement touché l’Espagne, tant sur le plan sanitaire qu’économique. Le virus, dont le premier foyer est apparu en Chine, a fait vaciller le système de santé espagnol et risque de laisser des traces dans son économie, et les espagnols (comme d’autres pays) cherchent des explications et des coupables. Selon la dernière enquête ABC/GAD3, un espagnol sur deux pense que le coronavirus a une origine “intentionnelle”, et un sur cinq ne se prononce pas. Lisbob, l’assistant des expatriés en Espagne, vous dit tout sur cette nouvelle enquête sur les origines du coronavirus.

Un espagnol sur deux pense que le coronavirus a une origine “intentionnelle” © REUTERS/Susana Vera

Un espagnol sur deux pense que le coronavirus a une origine “intentionnelle” © REUTERS/Susana Vera

Selon le dernier baromètre ABC / GAD3, près de la moitié des Espagnols (49,1%) souscrivent à une théorie du complot, selon laquelle le coronavirus a une origine clairement intentionnelle. Cette théorie selon laquelle le virus aurait été créé ou tout du moins manipulé dans le but de se propager plus rapidement rencontre un forte adhésion chez les espagnols.

Fait surprenant, ce sont les électeur socialistes qui sont les plus complotistes avec 54% qui pensent que le coronavirus n’est pas naturel. Sur ce point, les socialistes ne en désaccord avec leurs partenaires de la coalition : seuls 25% des électeurs de Podemos croient en un prétendu complot pour "fabriquer" le coronavirus.

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De l’autre côté de l’échiquier politique, 48% des électeurs du PP, 45% de ceux de Vox et 44% des électeurs de Ciudadanos dont des soupçons sur l'origine naturelle du coronavirus.

Sur le plan national 49,1% des espagnols pensent que le coronavirus a une origine intentionnelle. 31,9% sont en désaccord et 19% ne se prononcent pas.

Selon cette enquête ABC/GAD3, à la fin de la sixième semaine de confinement la majorité des Espagnols reconnaissent que pendant tout ce temps les relations familiales à la maison se sont améliorées (54,8%).

Seulement 5,9% ont répondu que la situation était pire qu’avant le confinement. Un autre 47,8 pour cent disent que la relation avec les collègues de travail est également meilleure maintenant (peut-être du fait qu’ils ne se voient plus?) tandis que la moitié (50,2%) avoue même qu'ils s'entendent mieux avec leurs voisins en ce moment.

Bref, le confinement n’a pas que des mauvais côtés chez les espagnols.

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