C’est une nouvelle bataille du progressisme espagnol, qui se joue cette fois-ci sur les routes. En effet, Le bureau du procureur général de l'État espagnol a montré son rejet de certains panneaux de signalisation sexistes et a fait valoir que, dans certains signes, «les femmes apparaissent dans une situation de dépendance et de subordination». En effet, sur certains panneaux c’est la femme qui tient le chariot de supermarché, ou bien c’est l’homme qui aide la femme à traverser la route. Lisbob, l'assistant des expatriés, vous dit tout ce nouveau projet espagnol pour “dégenrer” ses panneaux de circulation jugés machistes.
Le progressisme espagnol s’est trouvé une nouvelle bataille afin de faire respecter l’égalité des genres : les panneaux de circulation. Le bureau du procureur général espagnol a montré son rejet de garder certains panneaux de signalisation sexistes et a fait valoir que, dans certains signes, «les femmes apparaissent dans une situation de dépendance et de subordination». Cela se reflète dans le rapport annuel du procureur, correspondant à l'année 2019, présenté à l'ouverture de l'année judiciaire.
Dans ce document, rendu public ce lundi, le bureau du procureur inclut la perspective de genre avec la sécurité routière et souligne que, actuellement, "la perspective de genre est présente dans toute question qui est abordée". Pour cette raison, le bureau du procureur général de l'État considère qu'il est «approprié» d'apporter des contributions, «bien sûr pas sans précédent, sur la mobilité dans une perspective de genre».
Voici d’autres exemples de panneaux jugés sexistes :
Dans ce contexte, il blâme l'existence de «panneaux de signalisation représentant un homme en tant que piéton ou en tant que conducteur», tandis que dans d'autres «la femme apparaît dans une situation de dépendance et de subordination».
Par exemple, selon l'organisme public, «c’est la femme qui suit un homme ou même, dans le cas des enfants, un garçon qui conduit la fille par la main, qui suit le garçon, les deux à l'école». Aussi, le panneau représenté le chariot de courses et tenu par… une femme.
En revanche, il met en évidence que, dans les signes relatifs aux soins aux personnes ou à la sphère domestique, c'est la femme qui est représentée. «Même lorsque des progrès ont été réalisés, des signes contraires aux principes d'égalité survivent encore», a-t-il conclu.
Pour rappel, le coût d’un panneau de signalisation varie entre 60 € et 1.000 €