Un chauffeur de bus violemment agressé à Lisbonne par un jeune qui ne voulait pas porter de masque
C’est une histoire qui rappelle tristement celle qui est arrivé au chauffeur de bus en France il y a 2 semaines, heureusement l’issue est cette fois moins tragique. Ce samedi, un chauffeur de Ia Carris (compagnie de bus de Lisbonne), s’est fait violemment agressé par un jeune car celui-ci ne souhaitait pas porter le masque de protection, pourtant obligatoire. L’agresseur, armé d’une arme blanche et âgé de 22 ans, a été arrêté peu après sa fuite. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur l’agression d’un chauffeur de bus lisboète par une passager refusant de porter le masque.
La Police portugaise a annoncé qu’un homme de 22 ans a été arrêté samedi dans le quartier de Benfica à Lisbonne pour avoir agressé un conducteur de la Carris (compagnie de bus) après avoir refusé de mettre un masque de protection.
«Le conducteur a informé que lorsqu'il a indiqué à l’individu l’obligation de porter de masque pour pouvoir monter dans les transports en commun, il s’est fait prendre à parti violemment avec une agression physique, se faisant frapper au visage avec plusieurs coups de poing, puis l’agresseur a brandi un arme blanche avec laquelle il a menacé les personnes présentes, puis a pris immédiatement la fuite », explique la police portugaise dans son communiqué.
Le communiqué de la police indique que les faits ont eu lieu ce samedi à 18 heures, à l'Estada de Benfica à Lisbonne, et que le conducteur agressé «présentait des ecchymoses visibles sur tout le visage, avec les lèvres coupées et des mains éraflées, en plus de son uniforme détruit. ».
"En possession d'éléments de caractérisation du suspect, les policiers ont réussi à le repérer un peu plus loin, où ils l'ont intercepté et menotté afin de le placer en détention", ajoute la PSP. Le détenu, qui est soupçonné de délit d'atteinte à l'intégrité physique, sera présenté au tribunal judiciaire de Lisbonne pour l'application des mesures d'exécution respectives. Aucune communication n’a été faite sur l’identité de l’agresseur à part son âge.