Le Portugal légalise officiellement le cannabis à des fins médicinales à partir du 1er juillet
Le Parlement portugais a approuvé aujourd’hui la légalisation du cannabis à des fins médicinales à partir du 1er juillet de cette année. La proposition de loi a été définitivement validée par Parlement portugais. Ce projet résulte d’une concertation des propositions du Bloco de Esquerda, PAN et avec l'aide du Parti Socialiste portugais et l'auto-culture reste pour elle interdite. Lisbob, l’assistant des expatriés au Portugal vous dit tout sur la légalisation du cannabis à des fins médicinales.
Une légalisation à des fins thérapeutiques
Le Parlement a voté aujourd'hui dans un vote final et global, avec les votes favorables de tous les partis moins le CDS (qui s'est abstenu), un projet de loi qui rendra légal l'usage du cannabis à des fins médicinales. Le Parlement n’a pas osé aller plus loin et tenter la légalisation à titre récréatif du cannabis, et n’a finalement pas autorisé l’auto-culture.
L’auto-culture du cannabis reste interdite au Portugal
Initialement il était envisagé que les patients à qui l'on avait prescrit l'usage du cannabis - un puissant analgésique - pouvaient obtenir la substance grâce à l'auto-culture des plantes de cannabis. Cependant, l'opposition du PSD, du CDS et du PCP a abandonné cette hypothèse, en vue d'adopter une loi qui permettrait l'usage thérapeutique du cannabis. Si les auteurs insistaient pour permettre la possibilité de s'auto-cultiver, le projet serait lancé.
Ainsi dans le projet de loi final adopté par le Parlement portugais le cannabis ne peut être consommé que sous une forme médicinale, avec prescription et acheté dans les pharmacies. Les médicaments commercialisables doivent avoir reçu une autorisation préalable d'Infarmed, l’organisme de régulation pharmaceutique du Portugal. L'État pourra lui-même produire des médicaments par l'intermédiaire du Laboratoire militaire. La loi dit aussi que l'Etat devrait "stimuler" la recherche scientifique dans ce domaine.
La loi entrera en vigueur le 1er juillet et le gouvernement aura 60 jours pour la réglementer et l’appliquer.