La TAP bientôt à nouveau privatisée avec ses "très bonnes performances"
Nationaliser les pertes et privatiser les profits : c’est exactement ce qu’est en train de faire le Portugal avec la TAP, la compagnie aérienne nationale. Après avoir été sauvée de la faillite renationalisée à coups de milliards d’argent public, la compagnie est désormais dans une meilleure situation : c’est le moment de privatiser les profits, et sans rembourser les aides perçues bien entendu. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dis tout sur la privatisation de la TAP et de ses profits.
Le processus de privatisation de TAP, la compagnie aérienne portugaise, est sur le point d'être décidé. Le ministre portugais des finances, Fernando Medina, a annoncé que le processus de privatisation de TAP "passera bientôt" en Conseil des ministres. Lors d'une conférence de presse à Madrid, il a déclaré qu'en raison des "très bonnes performances" de TAP, il est temps pour le gouvernement d'évaluer et de décider sur le cours de la privatisation de l'entreprise.
Fernando Medina a expliqué que cette décision est la principale conclusion d'une pré-étude du marché réalisée par TAP avec des investisseurs potentiels pour évaluer les perspectives d'investissement.
Le gouvernement portugais est en train de préparer les travaux nécessaires pour commencer le processus de privatisation de TAP, en veillant à ce que le processus se déroule avec soin et attention. Il ne faudrait pas que la compagnie áerienne désormais dans une bonne situation n’échappe à des investisseurs privés.
Lors de sa participation à une conférence sur l'avenir des politiques économiques et financières européennes organisée par l'Institut Elcano d'études internationales et stratégiques, Fernando Medina a également eu une réunion bilatérale avec son homologue espagnol. La TAP a bénéficié d'un paquet de restructuration de 3,2 milliards d'euros, même si le premier ministre portugais António Costa a reconnu que la récupération de cet argent sera très peu probable dans un accord de privatisation. L’argent public a donc servi a sauvé la compagnie aérienne, qui partagera désormais ses profits avec des investisseurs privés.