Au final le Portugal refuse de donner ses chars d'assaut à l'Ukraine et contredit Zelensky
Alors que le président ukrainien Zelensky avait annoncé que plusieurs pays dont le Portugal étaient disponibles pour envoyer des chars d’assaut en Ukraine, l’armée portugaise vient officiellement d’annoncer que le pays n’en donnera aucun ! Le Portugal, pays historiquement pacifique, souhaite néanmoins former les soldats ukrainiens. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et vous dit tout sur l’envoi raté de chars d’assaut en Ukraine.
Revers diplomatique pour Zelensky. En effet le ministère portugais de la défense nationale (MDN) a annoncé que le Portugal est disponible pour soutenir l'Ukraine en matière de capacité militaire autour des chars d'assaut Leopard 2, sous forme de formation, mais ne s'engage pas à envoyer les véhicules eux-mêmes.
Selon un communiqué envoyé par le MDN aux médias, le Portugal a participé à une réunion convoquée par l'Ukraine et la Pologne, où les pays possesseurs de chars d'assaut Leopard 2 étaient présents. Au cours de cette réunion, le Portugal a réitéré sa disponibilité pour une "offre de formation" sur les Leopard 2 et a exprimé sa disponibilité pour "identifier, de manière coordonnée avec ses partenaires, des moyens de soutenir l'Ukraine avec cette capacité". Mais pas question d’envoyer des chars.
Les capacités du Portugal sont limitées : le chef d'état-major des forces armées, l'amiral Silva Ribeiro, a indiqué que le pays dispose au total de 37 chars d'assaut Leopard. L’envoi de chars d'assaut en Ukraine pourrait être considéré comme une provocation par la Russie, qui a déjà accusé l'Ukraine de vouloir utiliser ces véhicules pour lancer une offensive contre les régions séparatistes soutenues par Moscou.
Cette déclaration du ministère portugais de la défense intervient après que le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé jeudi que “pour être honnête, le Portugal et d'autres pays sont disponibles pour envoyer des chars d'assaut en Ukraine”. Zelensky a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse où Charles Michel, président du Conseil européen, était également présent.