L'Italie rouvre ses frontières internationales et permet la libre-circulation dès ce mercredi 3 juin
C’est un moment que beaucoup attendaient depuis longtemps ! L’Italie est l’un des pays les plus atteints par l’épidémie de coronavirus. Cependant, le plus dur semble être passé et le pays a entamé son déconfinement. Un grand pas en avant vient d’être franchi aujourd’hui en Italie avec l’ouverture de ses frontières afin de tenter de faire revivre soon secteur touristique, fortement impacté par la crise. Il existe cependant des exceptions quant aux pays autorisés à venir visiter l’Italie. De son côté, le chef des hôpitaux de Milan annonce que la virus n’existe “cliniquement” plus. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur la réouverture des frontières internationale italiennes.
L'Italie a été le premier pays européen à imposer des restrictions nationales strictes en mars afin de contenir l’épidémie de coronavirus, l’ouverture de ses frontières était donc attendue comme signe d’une certaine “victoire” sur l’épidémie..
L'Italie rouvre donc ses frontières internationales, mais les gardera fermées aux pays qui imposent des restrictions d'entrée aux citoyens italiens, en raison du principe de réciprocité, à un moment où la pandémie de Covid-19 semble céder.
Ce mardi, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, a déclaré qu'il croyait à l'esprit européen et qu'il analysera également aujourd'hui s'il convient de rouvrir les frontières également aux pays concernés par cette réciprocité, à savoir avec la Grèce. Cette dernière a en effet exclut l’Italie des pays autorisés à venir la visiter.
En ce qui concerne les déplacements intérieurs, les voyages entre les différentes régions italiennes seront également autorisés à partir d'aujourd'hui. Une décision qui, selon le ministre de la Santé, Roberto Speranza, n’est pas sans risques et invite à la prudence.
Dans le cadre de son plan de déconfinement, l'Italie a rouvert ce lundi certains monuments et attractions touristiques, comme le Colisée à Rome, le Forum romain et le Palatin, intégrés dans le parc archéologique de la capitale italienne qui est fermé depuis mars. Les musées du Vatican sont également ouverts de nouveaux, bien que le port du masque ainsi que les contrôles de température soient obligatoires.
L'Italie, dont les zones les plus à risque sont les régions du nord du pays - Émilie-Romagne, Lombardie, Piémont et Vénétie - continue de voir se réduire le nombre de décès et d'infections quotidiennes, bien qu'elle ait déjà enregistré un total de 33.530 décès et 233.500 cas depuis le début de la crise le 21 février, lorsque le premier cas de covid-19 a été détecté dans la ville de Codogno en Lombardie.
"En réalité, le virus n'existe plus cliniquement en Italie", a défendu Alberto Zangrillo, directeur de l'hôpital San Raffaele de Milan, dans la région de Lombardie, la plus touchée d'Italie par Covid-19, dans une interview accordée à une chaîne de télévision italienne, cité par Reuters.