L'Italie prolonge l'état d'urgence jusqu'au 31 décembre et reporte certaines mesures de déconfinement
L’Italie vient d’annoncer la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre afin de combattre efficacement l’épidémie de coronavirus qui a fortement touché le pays. Guiseppe Conte a annoncé sa prolongation ainsi que le report de certaines mesures, comme la réouverture des discothèques qui devait avoir lieu mardi prochain, mettant le secteur encore plus en difficulté. Le chef du gouvernement italien également détaillé la liste des pays interdits d’entrée sur le territoire. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur la prolongation de l’état d’urgence en Italie et les nouvelles mesures contre le coronavirus.
C’était annoncé depuis quelques jours, c’est désormais confirmé : l’Italie prolonge son état d’urgence au moins jusqu’au 31 décembre afin de combattre l’épidémie de coronavirus. Guiseppe Conte l’a annoncé aujourd’hui et a détaillé les mesures mises en places ou reportées pour certains secteurs.
Par exemple, la réouverture des discothèques était prévue pour mardi prochain, mais le gouvernement italien s'oriente vers le maintien de l'interdiction de danser au moins jusqu'à la fin du mois due Juillet. "Si les régions décident de le faire de manière indépendante, elles peuvent éliminer les restrictions mais elles devront en assumer la responsabilité", a répété le ministre italien de la santé lors des réunions de ces jours, ligne partagée par le chef des régions italiennes Francesco Boccia, convaincu qu'il appartient aux gouverneurs régionaux de moduler les restrictions et les assouplissements suivant la tendance de la courbe épidémique.
Le secteur de la nuit italienne, qui était préparé a réouvrir dans 48 heures, voit une année déjà noire se noircir encore plus.
L'interdiction de rassemblement reste en vigueur, plus que jamais, alors que de nouvelles flambées de contagions continuent de survenir à travers le pays. Les contrôles de police se poursuivront dans les lieux de vie nocturne, dans tous les quartiers de la ville et les lieux de vacances où le nombre de personnes qui se rassemblent pour les apéritifs et les dîners est élevé. Contrôles également sur les plages où, notamment ces derniers jours, des établissements qui ne respectent pas la distance entre parasols ont été signalés.
Le chef du gouvernement a également détaillé la liste des pays sur la “liste noire” italienne, c’est-à-dire qui sont simplement interdits de territoire. Les 13 pays en questions sont : Arménie, Bahreïn, Bangladesh, Koweït, Oman, Bosnie-Herzégovine, Macédoine du Nord et Moldavie, Brésil, Chili, Panama, Pérou et République Dominicaine. Les Italiens, qui vivent ou ont traversé un de ces États, peuvent rentrer en Italie mais doivent se mettre en quarantaine.
Cette liste est propre à l’Italie et prend le dessus sur la liste établie par l’Union Européenne au 1er Juillet. Guiseppe Conte, en prolongeant l’état d’urgence jusqu’au 31 décembre, souhaite ainsi garder le contrôle dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus et pouvoir mettre en place rapidement des nouvelles mesures de confinement en cas d’hypothétique deuxième vague à l’automne.