État d'urgence en Italie raison de la sécheresse, 200 villes rationnent l'eau
La situation de sécheresse qui touche l’Italie s’aggrave, et le gouvernement italien a décidé de déclarer l’etat d’urgence dans 5 régions. Plus de 200 villes ont mis en place des mesures de rationnement d’eau et son usage est limité pendant tout l’été. Je suis Lisbob, l’assistant des expats, et je vous dis tout sur le nouvel état d’urgence en Italie.
Les températures sont au-dessus de la moyenne dans toute l'Italie depuis plusieurs semaines, et la sécheresse qui se fait sentir sur tout le pays ne fait que s’aggraver. Le manque d'eau est si préoccupant que le gouvernement italien a décidé ce lundi de déclarer l'état d'urgence dans cinq régions : Lombardie, Émilie-Romagne, Piémont, Frioul-Vénétie Julienne et Vénétie. C’est l’agence de presse italienne Ansa qui dévoile les détails.
C’est clairement la sécurité alimentaire du pays qui est en jeu : selon le plus grand syndicat d'agriculteurs italien la sécheresse met en péril 30% de la production agricole du pays et frappe les élevages porcins de la plaine du Pô, région agricole la plus importante du pays où est produit également le jambon de Parme. D’ailleurs le niveau du Pô, plus grand fleuve italien, est si bas qu’il est possible de le traversser à pied.
Des mesures de rationnement d'eau ont déjà été annoncées dans plus de 200 villes italienne. À Milan les fontaines de la ville ont été vidées et le resteront jusqu'à fin septembre. Les pelouses et les jardins de la ville ne seront pas non plus arrosés durant cette période.
À Vérone il est interdit jusqu'à fin août d'utiliser de l'eau potable pour "arroser les jardins, les potagers et les terrains de sport, ainsi que pour laver les voitures et remplir les piscines", sous peine d’amende de 500 euros. Dans les régions du Frosinone et Latina. L'approvisionnement en eau est suspendu tous les jours, de 12h à 18h.
La sécheresse la plus importante depuis 70 ans impacte également la production d’électricité italienne. Le niveau de l’eau est si bas que certains barrages ont dû fermer jusqu’à nouvel ordre.