Pedro Sanchez recule et annonce la fin de l'état d'urgence dans les prochains jours et une "desescalada" plus rapide
Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez est fortement critiqué pour sa gestion de la crise du coronavirus et pour l’application de l’état d’urgence depuis plus de 2 mois. Une “desescalada” a été mise en place mais elle est trop lente pour certaines régions qui y voient seulement un moyen pour le gouvernement de les contrôler et les manifestations qui ont commencées à Madrid se sont étendues dans plusieurs grandes villes du pays. Ce dimanche, Pedro Sanchez a annoncé la fin de l’état d’urgence dans les prochains jours dans certaines régions autonomes, et le gouvernement a quant à lui indiqué que la “desescalada” pourrait s’accélérer. Lisbob, l’assistant des expatriés, vous dit tout sur la reculade de Pedro Sanchez et son gouvernement.
L’Espagne se trouve depuis plus de 2 mois sous état d’urgence et que ses frontières sont fermées. Ce dimanche le premier ministre espagnol Pedro Sanchez a participé à la conférence des présidents régionaux. Celle-ci a commencé par un appel de Pedro Sanchez à l'optimisme des dirigeants régionaux et a tenté de calmer le jeu en faisant un pas en avant vers une fin précipitée de l’état d’urgence dans les prochains jours dans certaines régions.
"Si rien ne tourne mal", leur a-t-il dit, "dans les prochains jours" de nombreuses communautés sortiront de l'état d’urgence décrété pour la crise du coronavirus et l'ensemble du pays retrouvera une mobilité fin juin-début juillet, ce qui permettra aux citoyens de planifier des vacances pour juillet et août.
Pedro Sanchez a déjà du reculé sur la prolongation de l’état d’urgence : il souhaitait en demander un mois de plus, seul moyen selon lui de protéger les espagnols, mais il n’a pu en négocier que deux semaines supplémentaires avec l’appui du parti Cs.
Mais il n’y a pas que Pedro Sanchez qui tente de calmer l’incendie qui couve depuis plusieurs jours. En effe le ministre de la santé Salvador Illa a annoncé qu’il sera possible de passer palus rapidement d’une phase à l’autre, et donc d’accélérer la “desescalada”.
Le gouvernement espagnol étudie la possibilité de réduire le temps minimum qui devait dans chaque phase, afin d'accélérer le processus, terminer la période de désescalade et atteindre plus rapidement la soi-disant “nouvelle normalité”.
Cela a été communiqué par le ministre de la Santé Salvador Illa, lors de la conférence de presse qu'il a offerte du Palais Moncloa à la fin de la onzième réunion avec les communautés autonomes. Interrogé sur la possibilité de réduire les 14 jours requis dans chaque phase, Illa a indiqué : "selon l'évolution de la pandémie dans chacune des unités territoriales, nous allons étudier s'il existe des options pour modifier ce qui est actuellement en vigueur".
Il semblerait que les manifestations monstres qui ont bloqués de nombreuses villes du pays ont été entendues par Pedro Sanchez.